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Stockage Ne pas entreposer de céréales dans les bâtiments pommes de terre traités au Cipc

Michel Martin d'Arvalis-Institut du végétal déconseille le stockage, même temporaire, d'autres productions que les pommes de terre dans les bâtiments traités au chlorprophame sous peine de dépassement des Lmr.

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Le stockage, même temporaire, dans des bâtiments pommes de terre traités avec un anti germinatif, peut entraîner une pollution de la production. (© Nicole Cornec/Arvalis)

Le stockage de céréales dans des bâtiments pommes de terre, où un traitement avec un antigerminatif à base de chlorprophame (Cipc) a été réalisé, peut poser des problèmes de sécurité alimentaire pour les céréales. Michel Martin d’Arvalis-Institut du Végétal met en garde les producteurs de pommes de terre qui seraient tentés d’utiliser temporairement leur hangar pour le stockage d’autres denrées agricoles. « L’utilisation du chlorprophame conduit à une pollution très ubiquiste des bâtiments de stockage qu’il est pratiquement impossible d’éliminer après la période de conservation même par un nettoyage rigoureux, indique-t-il. De ce fait, il est impératif de ne pas stocker, même de façon temporaire, des produits agricoles autres que des pommes de terre de consommation, et en particulier des céréales, dans les bâtiments ayant subi des traitements antigerminatifs à base de Cipc ». La limite maximale de résidus du chlorprophame est de 10 mg/kg pour les pommes de terre mais de seulement 0,02 mg/kg pour les céréales.

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